Premiers Pas Ici. [*PV.]

Premiers Pas Ici.
[*Swillaïna Pearl.]

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~ Laisse-moi me battre, je peux me débrouiller seule. Laisse-moi vivre en liberté, maintenant, c'est à toi de rester seule... ~

Une jument marchait, pour la toute première fois en ces terres. Ses crins d'un noir d'ébène s'agitait au vent, tandis que les rayons du soleil faisaient briller sa robe fauve. Ses petites oreilles mobiles se dressaient en avant, curieuses de tout bruits qui pouvait se faire entendre ici. Ses délicats sabots clairs se posaient gracieusement sur l'herbe humide, sûrement pour cause de la présence proche d'un point d'eau, chose qui se sentait dans l'air. Alors, elle prit un galop gracieux, ses crins tambourinants son encolure fine mais puissante. La jument secoua sa tête fine également. Puis, elle ralentit, s'approchant du 'lac'. Son allure aérienne prit fin, mais elle resta dans son pas vif et agile. Encolure arquée, queue légèrement panachée, elle écarta de son museau quelques fougères qui lui barraient le passage, et s'approcha de l'eau. Alors, elle se pencha. Mais, avant de pouvoir attarder un seul regard sur son reflet, elle vit derrière elle, celui de quelqu'un d'autre. Alors, elle resta figée...

Swillaïna Pearl, la kolie jument"blanche" marchait "seule" et tranquillement d'un côté du lac, elle était là au pas à se regarder dans cette eau si mystérieuse. Elle prit le petit trot, elle regarda autour d'elle et apperçut de l'autre côté de la rive une jument baie, elle renifla l'air et elle sentit que ce n'était pas une des leurs.

Parce que pour être acceptée, il fallait faire partie 'des leurs'. De qui, de quoi, la jument baie n'en avait aucune idée. Elle secoua sa crinière et observa donc l'inconnue, une jument blanche aux crins plutôt gris. Elle la regardait étrangement. Mais la jument ne savait pas si ce regard était amical ou agressif. Oui, elle ne savait pas. Personne ne lui avait jamais appris. Alors, elle baissa la tête, et resta distante. Oui, ça allait être dur pour elle de s'intégrer. Alors si en plus, certains ne pouvaient l'accepter...

Swillaïna regardait toujours la jument d'en face, elle ralentit le trot puis repassa a pas, elle vit la jument baie baisser la tête comme si elle était triste. Elle cria a la jument baie / T'inquiète, je suis une hippie, je te f'rais pas d'mal /
La jument grise pommelée sur le c*l observa la réaction de la baie.

Devait-elle, encore une fois, bien le prendre ou mal le prendre ? Encore une fois, elle ignorait la réponse. Elle releva alors la tête, et secoua ses crins semblables à des flammes noires. Ses délicats sabots avant frôlèrent l'eau avant de revenir sur le sol ferme. Le regard farouche et sauvage de la belle baie allait et venait de l'eau à l'inconnue. Elle ne lui faisait pas confiance. De plus, sa confiance était bien rare. Alors, elle décida de rester silencieuse, histoire de plus l'observer. Elle se pencha, but un peu, puis secoua la tête au goût suave de l'eau. Etrange cette eau tout de même. Alors, elle regarda enfin son reflet dans les yeux. Et c'est là, que son passé revint la hanter, avec les pires images...

La jument "blanche" regarda la baie sur la berge d'en face, quand elle vit la bai baisser la tête vers l'eau, elle se dit.
* Rooo', mais pourquoi elle me croit pas que je suis une hippie... *
Swill' baissa les yeux elle aussi, et regarda dans l'eau, elle apparut.
* Haan, trop fort, c'est moi! *
Mais, Swillaïna ne fut pas longtemps très heureuse de voir son reflet...
La jument grise tomba à terre, elle s'endormit.

Pendant ce temps dans sa tête, elle faisait les pires cauchemars...
Swillaïna, écoute moi, c'est le diable qui te parle, tu n'es pas faites pour vivre en troupeau, ECOUTE MOI ! Tu es une solitaire née, tu ne le savais donc pas ? Je vais tout te raconter, tes parents t'ont abandonnés à ta naissance, ils ont faillit te tuer mais ils voulaient que tu vivent pour qu'ils te retrouvent après... Je sais, cela fait un choc de savoir qu'ils ne t'aimaient pas, mais ce n'est rien, désormais, à chaque fois que tu t'endormiras, j'hanterais ton esprit, ton âme me reviens de tout droit. Non, ne pleure pas, je suis là, pour te hanter encore & encore...

Swillaïna se réveilla en sursaut. La jument se souvint très bien de son enfance, elle était née de Ouranos é Gaïa, là hait, dans les cieux, une cigogne l'avait descendut sur terre et elle s'était trouvée une mère adoptive, oui, cela était sa vraie histoire, la jument n'en pouvait plus, se dire que cette "chose" la hanterat tous les jours est affreux. Elle regarda autour d'elle et revit la jument baie d'en face. Swill' esseya de se relever, mais elle ne le pouvait pas.