Herre en silence ... [PV]

« Je sais bien qu’il est trop tard que mon heure est passé,
Qu’on ne rattrape ni les erreurs, ni les erreurs du passé … »

Refouler les souvenirs comme mes sabots refoulent le sable fin … Une âme blessée, déchirée qui hère maladroitement derrière une façade. La façade de sa vie entière, les limites que son cœur lui a infligées comme une gifle blessante malencontreusement, et qui demeure sans appel malgré les années qui filent, droites comme la ligne d’horizon, aussi abstraite et présente que celle ci. Précédent ses sables mouvant de souvenirs, l’eau limpide qui nous impose notre triste image, sans détour de manière tellement directe qu’elle nous écorche. Finit-on par avoir honte de ce que l’on est ? Oui, je pense… Regarde moi, fier solitaire bravant la vie par le passé reconvertit en un vagabond violent, ronger par la haine au point d’attenter sois même a son bonheur. Voilà ou la vie nous mène.

« Le temps n’efface pas les regrets, pas les blessures,
Si j’tourne de l’œil c’est que j’oscilles sous la torture … »

Aussi blanc que l’écume houleuse des vagues, aussi nette que le lien invisible entre le ciel et la terre, la puissance subjuguente du déferlement des rouleaux de l’océan avait pénétré ma chair, immobile. Imprévisible, la moindre réflexion emportée par vent de colère, fait passer la mer d’huile à l’adversité déchaînée. Rien autour de moi, mais membres sont étreints par les soucis qui me paralyse, et m’empêche de battre des ailes, ne dit on pas que l’air du paradis souffle entre mes oreilles ? Je suis un bel et bien un cheval, un étalon durement battit, derrière un air angélique faussement trompeur. Le bruit doucereux de mes sabots contre le sable te prouve que je ne vole pas, je suis comme toi, condamné sur cette terre haïssable, car oui je la hais peut être comme toi, et ce du plus profond de mes entrailles. J’ai lentement repris ma marche, et je m’égare, à un infime espace de l’eau salé. Je peux sentir les embruns se heurtaient a mon corps musclés, arpentés de cicatrices guerrières. Qu’ils se rangent, nul ne peut me vaincre …

l PARTIE I l

La mer n'est qu'un étendu désertique ...

Une mouette volait suivant le cours du vent, bercé par le crépitement des vagues qui venaient s’écraser contre la rocher usée par ce grand étendu d’eau salé. La lumière du petit matin éclairait joyeusement les petits crabes qui venaient chercher les premiers rayons du soleil. Chaque être vivant avait un mode de vie quotidien. Mais le sable qui s’agitait sous mes sabots lui restait identique aussi doux et beau que la neige, une similitude avec ma robe. Ce lieu était un coin paisible où j’y passais mes petits matins, un air de nostalgie m’envahit. Le vent s’était levé emportant les vagues plus vite et plus régulières, mes crins virevoltaient au son du grand mistral, je me sentais parfois m’envoler, que des ailes sortent de mes flans et se déploient et m’emporte au large de ce désert humide.

« Le chant des mouettes n’est qu’un refrain que l’on entend lorsque l’on s’y attend pas. »

Chacun de mes pas formait un bruit sourd, je regardais l’horizon les yeux rivée sur la mer, cet étrange effet qui vous emporte dans vos rêves les plus profonds, celui qui vous fait oublier le quotidien. Je m’approchais à pas gracieux de l’étendue, prenant mon temps, regardant tout ce que le monde à crée, oubliant les miens. J’étais seule, et j’en profiterais jusqu’au dernier moment. Mes sabots sentirent l’eau qui clapotait contre ceux-ci, un frisson parcourut mon corps et je reculais, toujours le même effet aussi excitant à chaque fois. Lorsqu’un bruit déroba mon ouïe, je n’étais donc plus seule …

« La solitude n’est pourtant pas mauvaise, lorsqu’on sait la contrôler … »

« Condamné a la violence dans la dictature du secret … »

Imperturbable. Mes sabots s’enfonce dans le sable mouillé, durcit par le mouvement des vagues qui s’y brisent. J’ai mal, ma gorge se resserre, alors l’espace d’un instant je ferme les yeux, je veux me laissé emporté par l’ardeur de cette souffrance qui me berce. Dans cette émanation de sentiment, je trouvai une souffrance plus distincte, que m’infligé une présence dés lors inconnu. Sans parvenir à attendre une seconde de plus, je pivotai, laissant le vent s’engouffrer dans ma crinière, et épouser chaque parcelles de mes lignes gracieuses. Mon regard est plus sombre qu’a l’accoutumé… Qu’elle raison me poussé à haïr ? Qu’elle souffre dévastateur avait créé la dépendance dans mon esprit ? Mon cœur se serra, et le moindre souffle d’air rester entrecoupé dans ma gorge. Respiration rauque.

« Les instants de bonheur sont des ellipses, lorsqu’ils ne sont pas des éclipse … »

Enivré par une angoisse indescriptible, mêlé de dégout, je m’enfonçai dans l’eau glaciale. Les vagues légères ne pouvaient me déstabiliser, j’étais dans un état second, plus fort et plus puissant que tous, j’étais intouchable… Le sel emprisonnait mes chairs, recouvrant mes cicatrices d’une pellicule fortement désagréable, pas plus que le passé et tellement plus douce et suave que l’avenir. Non, rien n’était pire que la vie, alors moi immobile face a la mer, je faisais face a l’horizon. Le silence était le refuge à mes blessures, je ne désirais pas sortir de ma torpeur. C’est en faisant quelques pas prompt en arrière que je me détournai de l’infinis, je ne voulais lui tournais le dos. Tous deux étions semblable, eternels frères… Implacable.

( Désolé pas beaucoup d'inspiration, j'ai eu du mal a écrire =S )

l PARTIE II l

Entrez dans mes pensées ...

La mer restait sombre mais si douce, je regardais les nuages l’esprit vide, entendant les clapotements, j’étais heureuse comme si on vous disait pour la première fois je t’aime, ce sentiment qui peut pas vous empêchez de sourire en coin. Puis lorsqu’un bruit vint me tirer l’ouïe mon regard fit une déviation pour chercher celui-ci. Puis je trouvais la cause de ce bruit sourd et discret, s’était un étalon qui l’avait produit avec ses sabots marchant sur le sable dur où la mer commençait à se retirer, la marée s’éloignait petit à petit, laissant un sable nouveau sur son passage. Je regardais l’étranger plusieurs minutes, il avait l’air plongé dans ses pensées, un sourire s’afficha sur la commissure de mes lèvres et je ne bougeais pas d’un poil, regardant intensément l’étalon mystérieux.

« Ô toi étranger de quel droit te plonges- tu dans mes rêves … ».

Un silence prit place, le bruit de la mer se calma, les rochers devenaient de plus en plus visible lorsque la mer s’enfouissait vers le grand large. Aucun endroit n’était aussi exceptionnel que celui-ci.

« Lorsque tu pénètres mes pensées, je t’entends ne l’oublie pas … ».

« Le temps est arrêté lorsque tu n'es pas là »

Les bourrasques s'élançaient et frappaient mon visage euphorique. Le vent qui battait l'air furieusement, tempétueux, était tellement violent qu'il sifflait a mes oreilles. Le soleil se levait derrière la mer embrumée. Ses rayons inconscients brûlaient hargneusement la plage déboussolée par tant de lumière. Ils glissaient sur mon corps endolori et réchauffait mon cœur meurtri. La maigre végétation qui persistait sur la plage pestait contre le vent coléreux qui l'abattait sans état d'âme. Je frissonnais, la robe humide. Quel est donc cet énervement qui m’envahit en la voyant m’observer ? Soudainement je me rétracte ... Mon sang se glace, alors que je me laisse envahir lamentablement par la hargne sourde qui s ‘éveille quand ma solitude se brise. Et j’en veux, oui j’en veux énormément a ce cœur, vulgaire pompe a sang, qui dans son déchirement m’a fait sombrer dans un gouffre. Il m’a isolé du monde, moi qui n’écoutais que mes désirs, je me vis refuser les choses essentielles d’autre fois par cette douleur existentielle.

« J’aimerais que el temps s’arrête lorsqu’on se parle,
Et qu’on puisse être à nouveau deux sans se faire de mal … »

D’où vient se blocage ? De toi certainement. Tu as gravé ton passage dans la chair d’un être, tu n’es plus aujourd’hui. L’amour ne tue pas, il condamne. J’refuse d’être esclave … Un regard sévère du coin de l’œil, démunis de reproche, juste un coup d’œil, vif habile. Je t’ignore, ou plutôt j’essai …

HISTOIRE DE FAIRE CHIER LE MONDE

La jument gris truité regardait l’étalon, elle voyait qu’elle le mettait mal à l’aise, mais s’en contre fichait totalement. La liberté de vision vous ne connaissez pas ?
Swillaïna continua sa fixation sur l’étalon pommelé, en plissant les yeux et en levant un sourcil elle dit en sursautant :

« - A mais ouais, je pensais t’avoir déjà vu t’es pas mon grand-père ? »

Surement une erreur ? Bah non elle ne connaissait pas son grand père ni même son nom, mais bon comment enlever ce blanc dans l’atmosphère, faut trouver, bah elle est IMAGINATIVE.

« Tu penses que je suis impertinente ? Attend de voir … »

La jument s’approcha de lui et tourna autour histoire de la détailler un peu plus …